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Coalition PLUS lance sa campagne pour la PrEP partout A lâoccasion de la ConfĂ©rence internationale francophone sur le VIH et les hĂ©patites AFRAVIH qui se tiendra Ă Bruxelles du 20 au 23 avril, Coalition PLUS, union internationale dâassociations communautaires de lutte contre le sida dans 15 pays, lance sa campagne pour un accĂšs Ă la PrEP partout. La PrEP câest quoi ? La prophylaxie prĂ©-exposition PrEP est un traitement prĂ©ventif [1]qui empĂȘche le virus du sida de se dĂ©velopper dans lâorganisme et protĂšge ainsi de lâinfection Ă VIH. Elle est destinĂ©e aux personnes sĂ©ronĂ©gatives mais exposĂ©es Ă un risque Ă©levĂ© dâinfection, telles que les hommes ayant des relations sexuelles avec dâautres hommes, les travailleurs du sexe, les personnes transgenres ou encore les usagers de drogues par voie intraveineuse. Ce traitement prĂ©ventif, lorsquâil est correctement utilisĂ©, prĂ©sente un taux de protection contre le VIH similaire Ă celui du prĂ©servatif. La PrEP nâa pas pour but de se substituer aux autres moyens de prĂ©vention, mais vient se combiner Ă ceux dĂ©jĂ existants. La PrEP se destine aux personnes fortement exposĂ©es au VIH et qui, pour diverses raisons, nâutilisent pas, ou pas systĂ©matiquement, le prĂ©servatif. Bintou Dembele, mĂ©decin et directrice de lâassociation de lutte contre le sida ARCAD-SIDA au Mali, et administratrice de Coalition PLUS ajoute PrĂ©venir aujourdâhui, câest avoir moins de malades Ă traiter demain. LâOrganisation mondiale de la santĂ© recommande dâoffrir la PrEP aux personnes Ă fort risque dâinfection. CombinĂ© au prĂ©servatif, cet outil peut permettre dâempĂȘcher des millions de contaminations, si tant est quâil soit disponible partout. Les populations les plus vulnĂ©rables dans nos pays ne doivent pas ĂȘtre laissĂ©es pour compte ! ». La PrEP a fait ses preuves Depuis 2012, plus de 25 essais cliniques on Ă©tĂ© lancĂ©s dans divers pays du Nord et du Sud, tels que IPREX [2] en Afrique du Sud et sur le continent amĂ©ricain ou PrEP Partners [3] en Ouganda et au Kenya. Leurs rĂ©sultats ont prouvĂ© lâefficacitĂ© prĂ©ventive de la PrEP. En France, lâessai Ipergay [4] a rĂ©vĂ©lĂ© que le risque de contamination baissait de 86% chez les personnes sous PrEP. AurĂ©lien Beaucamp, prĂ©sident de AIDES, membre français de Coalition PLUS, rappelle Les rĂ©sultats de lâessai Ipergay menĂ© conjointement par lâANRS et AIDES et nos efforts auprĂšs des autoritĂ©s de santĂ© [ministĂšre et agence du mĂ©dicament] ont permis de rendre accessible ce nouvel outil de prĂ©vention qui protĂšge considĂ©rablement du risque de contamination Ă VIH ». La PrEP on la veut partout ! En tant quâunion dâorganisations communautaires de lutte contre le sida basĂ©es au Nord et au Sud, Coalition PLUS considĂšre que la PrEP est un outil de prĂ©vention indispensable pour parvenir Ă la fin de lâĂ©pidĂ©mie dâici Ă 2030 comme sây est engagĂ©e la communautĂ© internationale [5]. Pourtant, elle nâest aujourdâhui disponible quâen France, aux Etats-Unis, au Canada et au Kenya. La PrEP, au mĂȘme titre que les traitements et les autres moyens de prĂ©vention, doit ĂȘtre disponible partout. Non seulement dans les pays riches, mais aussi dans les pays en dĂ©veloppement et en particulier en Afrique subsaharienne oĂč se concentrent 66% des nouvelles infections [6] . Dans un article publiĂ© dans la revue scientifique du Lancet [7] , chercheurs et mĂ©decins de Coalition PLUS lâaffirment lâAfrique subsaharienne est prĂȘte Ă lâintroduction de la PrEP dans le cadre de centres de santĂ© sexuelle communautaires proposant une offre de prĂ©vention globale, illimitĂ©e et gratuite aux populations les plus vulnĂ©rables au VIH. La PrEP un investissement pour en finir avec le sida En rĂ©duisant les nouvelles infections, lâintroduction de la PrEP dans la gamme des outils de prĂ©vention disponibles au Nord comme au Sud permettrait de faire des Ă©conomies substantielles sur le long terme. Coalition PLUS appelle tous les Etats Ă autoriser la PrEP et Ă mobiliser les investissements financiers nĂ©cessaires pour un monde sans sida dâici 2030. Nous exigeons que la PrEP soit disponible au Nord comme au Sud, pour toutes les personnes qui sans cet outil risquent dâĂȘtre contaminĂ©es par le virus », interpelle Hakima Himmich, prĂ©sidente de Coalition PLUS. A lâautomne prochain, les Etats dĂ©veloppĂ©s devront annoncer leur contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme une occasion unique pour augmenter les investissements financiers internationaux et permettre, en plus de lâaccessibilitĂ© aux traitements, la mise en place de dispositifs de prĂ©vention dont la PrEP fait partie ». Coalition PLUS est une union internationale dâassociations communautaires de lutte contre le sida prĂ©sente dans 15 pays dans le monde. [1]La PrEP est une combinaison antirĂ©trovirale de tenofovir disoproxil fumarate TDF et emtricitabine FTC. [2]LâĂ©tude IPREX a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e au PĂ©rou, BrĂ©sil, Equateur, Etats-Unis, Afrique du Sud et ThaĂŻlande auprĂšs de 2 499 hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes et femmes trans, et a montrĂ© une rĂ©duction de la transmission de 92% chez les personnes prenant le traitement quotidiennement. [3][endif] LâĂ©tude PrEP Partners, menĂ©e auprĂšs de couples sĂ©rodiscordants au Kenya et Ouganda, a montrĂ© une efficacitĂ© de 90% chez les personnes adhĂ©rentes [4][endif] Lâessai Ipergay a Ă©tĂ© menĂ© Ă partir de 2012 par lâANRS Agence nationale de recherche sur le sida et les hĂ©patites virales et AIDES, auprĂšs de 414 hommes ayant des relations sexuelles avec dâautres hommes HSH. [5][endif] La fin du sida fait partie des Objectifs du DĂ©veloppement Durable adoptĂ©s lâan dernier par lâONU, succĂ©dant aux Objectifs du MillĂ©naire pour le DĂ©veloppement. [6][endif] DonnĂ©es ONUSIDA [[7][endif] Is sub-Saharan Africa ready for pre-exposure prophylaxis? », Adeline Bernier, Jeanne Gapiya, Aliou Sylla, Camille Anoma, Martine Somda, Elias Dah, Jorge Flores Aranda, Hakima Himmich, Lancet, avril 2016,Poursa 16e Ă©dition, le festival a une nouvelle fois battu un record de frĂ©quentation, avec 175.000 spectateurs accueillis sur trois jours, contre 170.000 en 2013. - DĂ©mĂ©nagement en 2015 - La suite aprĂšs la publicitĂ©
Dansle cadre de la « JournĂ©e Mondiale de Lutte contre le SIDA », cĂ©lĂ©brĂ©e chaque annĂ©e le 1er DĂ©cembre, AUDIOARENA, avec le soutien de lâassociation ACT UP Sud-Ouest, prĂ©sente pour cette seconde Ă©dition, un nouveau projet rĂ©gional, issu des Musiques Electroniques, autour dâun Ă©vĂšnement caritatif, musical et festif, ayant pour intitulĂ© « VIBES CITY 2018 ».
La16e édition de Solidays, qui s'achÚve dimanche soir avec un concert de Vanessa Paradis, a été marquée par un nouveau record d'affluence et la vi
PubliĂ© le 26/06/2014 Ă 0000, Mis Ă jour le 01/11/2014 Ă 1728 Le ministre de la SantĂ©, Harsh Vardhan, va Ă l'encontre des programmes de prĂ©vention du sida, en refusant de mettre en avant le prĂ©servatif. Photo Raveendran / AFP Pour lutter contre lâĂ©pidĂ©mie, le ministre indien de la SantĂ© souhaite que les campagnes de prĂ©vention se focalisent sur les relations au sein du mariage, au lieu de conseiller de recourir au port du prĂ©servatif. Ăviter les relations sexuelles hors mariage pour lutter contre le sida. C'est en substance ce que prĂ©conise le ministre de la SantĂ©, Harsh Vardhan, dans un article publiĂ© par le New York Times . Dans un papier postĂ© sur le blog consacrĂ© Ă l'Inde, il estime que toutes les campagnes de prĂ©vention doivent ĂȘtre revues et corrigĂ©es. " Le but des campagnes ne devraient pas ĂȘtre uniquement concentrĂ©es sur le prĂ©servatif ", explique-t-il, en avançant que le recours Ă la capote encourage les relations sexuelles hors mariage. "Cela envoie un mauvais message, ça dit que vous pouvez avoir n'importe quel type de relation sexuelle illicite, mais si vous utilisez un prĂ©servatif, alors tout va bien", a ajoutĂ© l'homme politique. Au contraire, l'Inde devrait revenir Ă sa culture et ses traditions qui promeuvent les relations sexuelles entre mari et femme. Une phrase qui n'est pas sans rappeler la sortie controversĂ©e du pape Benoit XVI. Avant son premier voyage en Afrique en 2009, il avait estimĂ© que l'on ne pouvait "pas rĂ©gler le problĂšme du sida", pandĂ©mie aux effets dĂ©vastateurs en Afrique, "avec la distribution de prĂ©servatifs."Avec 2,1 millions de personnes contaminĂ©es, l'Inde est le troisiĂšme pays le plus infectĂ© du monde. Selon l'Organisation nationale de contrĂŽle du sida Naco, prĂšs de 85% des individus sĂ©ropositifs ont Ă©tĂ© contaminĂ©s Ă la suite de relations non protĂ©gĂ©es. Subburaj, Ă la tĂȘte de la Naco, prĂ©cise que la mise en avant du prĂ©servatif n'est pas destinĂ©e Ă l'ensemble de la population, mais Ă certains groupes plus susceptibles d'attraper la maladie. " Pour ceux-lĂ , nous ne pouvons pas leur parler de morale ou de culture ", a expliquĂ© le directeur, visant notamment les groupes homosexuels. Mais pour le reste du peuple Indien, Subburaj a assurĂ© au ministre qu'il modifierait ses stratĂ©gies d'information, d'Ă©ducation et de communication. " Nous leur dirons d'ĂȘtre fidĂšles ", Ă l'image des campagnes " Abstinence, fidĂ©litĂ© et utilisation des prĂ©servatifs ", qui ont connu plusieurs succĂšs notamment en Ouganda, note le New York Times. Mais aujourd'hui, en Inde, les politiques de lutte contre la maladie paraissent de plus en plus incertaines depuis la fin de la collaboration entre le gouvernement et la fondation Bill et Melinda Gates. En 2013, l'organisation humaniste a mis fin Ă dix annĂ©es de collaboration avec les autoritĂ©s lire aussi Asie le sida cause de pauvretĂ©
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