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La rĂ©cente dĂ©couverte de la tombe de la prĂȘtresse Hetpet, morte il y a plus de 4 000 ans, nous rappelle lâimportance des clergĂ©s fĂ©minins Ă lâĂ©poque des pharaons. Certaines prĂȘtresses jouaient le rĂŽle de chanteuses, de musiciennes et de danseuses. Dâautres Ă©taient censĂ©es sâunir charnellement avec le dieu auquel elles Ă©taient consacrĂ©es. Mais qui Ă©tait Dame Hetpet ? Hetpet est connue depuis 1909 des blocs de pierre portant son nom avaient alors Ă©tĂ© dĂ©couverts, non loin du Caire ; ils provenaient de lâentrĂ©e de son tombeau qui ne fut dĂ©couvert quâen 2017. Hetpet Ă©tait une noble dame de la 5e dynastie vers 2400 av. ; câest pourquoi elle fut enterrĂ©e dans la nĂ©cropole des notables de son Ă©poque. Son titre de prĂȘtresse dâHathor, dĂ©esse de la fertilitĂ©, ne signifie pas quâelle ait exclusivement rempli une fonction religieuse. Comme dâautres nobles, elle a pu cumuler des charges religieuses et administratives. Gageons que lâĂ©tude approfondie de son tombeau nous livrera davantage dâinformations Ă son sujet. La sĂ©pulture de Hetpet, rĂ©vĂ©lĂ©e au grand public en fĂ©vrier 2018, est ornĂ©e de peintures trĂšs bien conservĂ©es dont certaines sont assez peu communes on y voit notamment un orchestre, un singe qui danse ou encore des danseuses aux seins nus, comme le rĂ©vĂšle une vidĂ©o rĂ©cemment publiĂ©e. Ces images dâun bonheur idyllique pourraient ĂȘtre liĂ©es aux bienfaits dispensĂ©s par Hathor. Danseuse aux seins nus, peinture du tombeau de Hetpet. lexpress, capture extraite dâune vidĂ©o Le rĂŽle des prĂȘtresses Ă©gyptiennes Les Ăgyptiens, polythĂ©istes, adoraient autant de dieux que de dĂ©esses, parmi lesquelles Hathor, ou encore Sekhmet, Bastet et Isis jouaient un rĂŽle majeur. Plus gĂ©nĂ©ralement, un principe fĂ©minin Ă©tait prĂ©sent dans de nombreux mythes les Ăgyptiens pensaient que, pour exister, le monde avait besoin de fĂ©minitĂ©. Les dieux ne pouvaient se passer des dĂ©esses, pas plus que les pharaons des reines et les hommes de leurs Ă©pouses. Il nâest donc pas Ă©tonnant que des femmes aient officiĂ© dans les temples, aux cĂŽtĂ©s des prĂȘtres. Les prĂȘtresses comme Hetpet se consacraient au culte de grandes dĂ©esses fĂ©minines, tandis que dâautres officiaient dans les sanctuaires de divinitĂ©s masculines. Les reines pharaoniques jouĂšrent elles aussi un rĂŽle religieux. Au Nouvel Empire vers 1550-1080 av. elles Ă©taient considĂ©rĂ©es Ă la fois comme les Ă©pouses du pharaon et du grand dieu cĂ©leste Amon. AhmĂšs-NĂ©fertari, femme du fondateur de la 18e dynastie vers 1550 av. est la premiĂšre Ă avoir jouĂ© ce double rĂŽle matrimonial. Le dieu, comme le pharaon, Ă©tait censĂ© lui rendre visite et sâunir sexuellement avec elle. Les divines adoratrices, mains » du dieu Amon Ă partir de la 21e dynastie vers 1070-945 av. la reine est remplacĂ©e dans sa relation avec Amon par une fille du pharaon, consacrĂ©e au dieu. Elle porte le titre de divine adoratrice. Ce statut est Ă©quivalent Ă celui dâune souveraine. La jeune fille est intronisĂ©e par Amon lui-mĂȘme, au cours dâune cĂ©rĂ©monie de couronnement. Elle est pourvue de tous les attributs des reines fouet, sceptre, diadĂšme ; et son nom est inscrit dans un cartouche forme ovale. Comme le pharaon, elle peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e en sphinx, câest-Ă -dire avec un corps de lionne, symbole de son autoritĂ©. Elle possĂšde aussi un palais, un personnel administratif et des domaines agricoles qui lui assurent dâimportants revenus. Sa fonction consiste Ă pĂ©nĂ©trer chaque jour dans le temple afin dâexciter le dieu. Sur des bas-reliefs, on la voit agitant des sistres, sorte de hochets mĂ©talliques, devant la statue de son Ă©poux divin quâelle a pour mission de provoquer. Mais Amon ne se laisse pas facilement aguicher. Suivant un rituel prĂ©cis, lâadoratrice doit le sĂ©duire. Elle finit par enlacer et caresser la statue ; dâoĂč lâexpression main du dieu » qui dĂ©signe cette prĂȘtresse particuliĂšre. La formule est explicite lâadoratrice Ă©veille les pulsions sexuelles de son Ă©poux cĂ©leste. Dans les faits, la divine adoratrice Ă©tait vierge et devait le rester, sans doute sous peine de mort. Aussi les archĂ©ologues qui ont dĂ©couvert, Ă la fin du XIXe siĂšcle, la momie de la divine adoratrice MaatkarĂ© 21e dynastie, ont Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©s de trouver Ă ses cĂŽtĂ©s les restes dâune petite momie. LâĂ©pouse terrestre dâAmon avait-elle rompu son vĆu de chastetĂ© et eu un enfant dâun amant humain ? La radiographie de la momie, dans les annĂ©es 1970, a finalement disculpĂ© MaatkarĂ© ; il ne sâagissait pas dâun bĂ©bĂ©, seulement du singe de compagnie de lâadoratrice. Un babouin. La divine adoratrice dâAmon », Karomama. G. Poncet, Le Louvre Le charme de Karomama Le MusĂ©e du Louvre possĂšde une statuette en bronze, incrustĂ©e dâor et dâargent, figurant la divine adoratrice Karomama vers 870 av. La jeune femme, consacrĂ©e Ă Amon, tenait dans ses mains deux sistres, aujourdâhui disparus. Câest ainsi quâelle se prĂ©sentait devant la statue de son dieu. ĂlĂ©gante, elle porte une robe plissĂ©e qui met en valeur sa poitrine et ses cuisses. Une sorte dâhymne Ă la fĂ©minitĂ©, mais dans un rĂŽle trĂšs genrĂ© », câest-Ă -dire de complĂ©mentaritĂ© par rapport Ă la virilitĂ© du dieu auquel elle doit plaire. Câest pourquoi la divine adoratrice est forcĂ©ment reprĂ©sentĂ©e jeune, grande et svelte, selon les canons de la beautĂ© fĂ©minine de lâĂ©poque. Elle est censĂ©e incarner la parfaite Ă©pouse, la femme au fort potentiel Ă©rotique, occupant une place essentielle dans lâharmonie terrestre et cosmique. Si elle perdait son charme, ou si elle ne parvenait plus Ă plaire au dieu, lâunivers sâeffondrerait. PrĂȘtresses des reines et reines prĂȘtresses Les PtolĂ©mĂ©es 305-30 av. souverains Ă©gyptiens dâorigine macĂ©donienne, créÚrent de nouvelles prĂȘtrises fĂ©minines afin dâhonorer les reines divinisĂ©es de leur dynastie, comme ArsinoĂ© II et les ClĂ©opĂątre successives. Ces prĂȘtresses Ă©taient recrutĂ©es parmi les filles de lâĂ©lite grecque alors installĂ©e en Ăgypte. Les inscriptions nous rĂ©vĂšlent leurs titres canĂ©phore porteuse de la corbeille sacrĂ©e », phosphore porteuse de torches », stĂ©phanĂ©phore porteuse de couronnes », selon les objets de culte quâelles arboraient lors des cĂ©rĂ©monies. Mais la principale grande prĂȘtresse du royaume Ă©tait alors Ă nouveau, et comme au Nouvel Empire, la reine dâĂgypte elle-mĂȘme. Ainsi la cĂ©lĂšbre ClĂ©opĂątre est figurĂ©e dans son rĂŽle sacerdotal, en train de rendre un culte aux dieux Ă©gyptiens sur les parois du temple de la dĂ©esse Hathor encore elle ! Ă DendĂ©rah. Theda Bara dans le rĂŽle de ClĂ©opĂątre, 1917. Wikimedia Charme et religion FascinĂ© par lâĂgypte, lâhistorien grec HĂ©rodote 5e siĂšcle av. raconte dans ses Histoires livre II, 60 que des prĂȘtresses sâexhibaient publiquement lors des fĂȘtes en lâhonneur de la dĂ©esse Bastet, qui avaient lieu chaque annĂ©e dans le nord du pays. InstallĂ©es sur des barques, elles naviguaient sur un bras du Nil, tout en faisant cliqueter leurs sistres et en chantant ; certaines, affirme HĂ©rodote, soulevaient leurs robes, dĂ©voilant le haut de leurs cuisses. Sans doute un rite de fertilitĂ©. Aujourdâhui, la figure de la grande prĂȘtresse Ă©gyptienne, pratiquant des rituels magiques, alimente toujours des fantasmes, mĂȘlant Ă©rotisme et exotisme. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, la sulfureuse actrice Theda Bara disait rendre un culte Ă Amon dans son appartement de Los Angeles. Depuis, les incarnations successives de pharaonnes, Ă lâĂ©cran, revĂȘtent toujours une dimension religieuse. Les prĂȘtresses de lâancienne Ăgypte, comme les reines et les dĂ©esses, ne cessent de fasciner un large public, dâautant plus que culte et sexualitĂ© paraissent aujourdâhui radicalement dissociĂ©s, du moins dans les religions monothĂ©istes. DerniĂšre en date, Ălodie Yung incarnait Hathor, la dĂ©esse quâadora Hetpet il y a environ 4 400 ans, dans un film sorti en 2016. Les croyances Ă©gyptiennes offrent ainsi lâimage dâun ailleurs oĂč le charme et la morale nâĂ©taient pas encore en conflit. Christian-Georges Schwentzel est lâauteur de ClĂ©opĂątre, la dĂ©esse-reine », aux Ă©ditions Payot.Eneffet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de Word Lanes SĂ©pulture pour notable de lâĂgypte antique. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. Câest la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă trouver Ă partir de leurs dĂ©finitions. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă ce En Ă©tudiant les dĂ©pouilles de femmes tout juste fĂ©condĂ©es retrouvĂ©es dans des sĂ©pultures vieilles de ans, les scientifiques sont parvenus Ă mettre en Ă©vidence la pĂ©riode dĂ©diĂ©e Ă la procrĂ©ation dans lâEgypte antique. Celle ci se situerait entre juillet et aoĂ»tDurant lâEgypte antique, les mois de juillet et aoĂ»t Ă©taient dĂ©diĂ©s Ă la procrĂ©ation. Cette conclusion est tirĂ©e dâune Ă©tude menĂ©e sur les dĂ©funts dâun cimetiĂšre antique mis en Ă©vidence prĂšs de lâoasis dâAl-Dakhla, au sud-ouest du Caire. Les sĂ©pultures, vieilles dâenviron ans, ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es sur le site de ce qui Ă©tait autrefois la ville de Kellis. La citĂ©, bĂątie sous lâinfluence de lâEmpire romain, regroupait plusieurs milliers dâ quâĂ lâĂ©poque, le christianisme commençait Ă se rependre, les chercheurs ont dĂ©notĂ© au cours de leurs fouilles, lâomniprĂ©sence de mĆurs religieuses traditionnelles de lâEgypte ancienne. Au total, 765 tombes ont Ă©tĂ© identifiĂ©es parmi lesquelles ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s les restes de 124 femmes, mortes 18 Ă 45 semaines aprĂšs avoir Ă©tĂ© fĂ©condĂ©es. Lâexcellent Ă©tat de conservation des dĂ©pouilles a permis aux archĂ©ologues de relever avec prĂ©cision lâĂąge quâavaient ces femmes au moment de leur mort, et le mois de leur dĂ©cĂšs. Les rĂ©sultats, prĂ©sentĂ©s lors de la rĂ©union annuelle de la Society for American Archaeology, indiquent ainsi que la pĂ©riode propice Ă la conception dâun enfant chez les Egyptiens Ă©tait en juillet et en aoĂ»t pour pouvoir accoucher en mars et en avril. Ces observations viennent par ailleurs confirmer le nombre notable de dĂ©funtes mortes en couche au printemps. SEPULTUREPOUR*NOTABLE*DE*L*EGYPTE*ANTIQUE - - 20 solutions de 2 Ă 9 lettres pour les mots croisĂ©s Connexion; S'inscrire; Solutions de mots croisĂ©s et mots flĂ©chĂ©s pour SEPULTURE POUR NOTABLE DE L'EGYPTE ANTIQUE - 20 solutions de 2 Ă 9 lettres. Le caractĂšre joker est * mais vous pouvez utiliser la "barre d'espace" Annuler Chercher. Afficher
Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă trouver pour la dĂ©finition "SĂ©pulture pour notable de l'Ăgypte antique" groupe 221 â grille n°1 mastaba Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. đLarchĂ©ologie funĂ©raire consiste Ă Ă©tudier les restes matĂ©riels de sĂ©pultures ou dâensembles funĂ©raires. Or les tombes sont une aubaine pour lâarchĂ©ologue : si certaines tombes sont modestes, dâautres en revanche se caractĂ©risent par leur imposante architecture, et de fait constituent des ensembles archĂ©ologiques particuliĂšrement visibles, voire aisĂ©s Ă explorer. Les nĂ©cropoles thĂ©baines, face Ă la ville moderne de Louxor, rĂ©servent encore bien des richesses dans leurs sous-sols. PrĂšs de la VallĂ©e des Rois, la tombe dâun scribe royal, richement dĂ©corĂ©e et vieille de plus de 3000 ans, a ainsi Ă©tĂ© mise Ă jour par une Ă©quipe dâarchĂ©ologues japonais. ThĂšbes, une des capitales de lâEgypte antique Si ThĂšbes ne fut pas toujours la capitale des pharaons, disputant selon les dynasties ce titre Ă dâautres villes parmi lesquelles Memphis, Pi-RamsĂšs ou Tanis, elle nâen fut pas moins lâune des principales citĂ©s de lâEgypte antique. La ville des vivants, organisĂ©e autour des temples de Louxor et de Karnak, siĂšge du puissant clergĂ© dâAmon, sâĂ©tendait Ă lâest du Nil. A lâouest se trouvaient les nĂ©cropoles, parmi lesquelles figurent les cĂ©lĂšbres VallĂ©e des Rois et VallĂ©e des Reines, oĂč se firent enterrĂ©s les souverains du Nouvel Empire, ainsi que de nombreux temples funĂ©raires. Mais les nĂ©cropoles abritent de nombreuses autres tombes dâofficiels ou de notables. Vue aĂ©rienne de la nĂ©cropole thĂ©baine et localisation dâEl-Khokha cercle rouge oĂč a Ă©tĂ© dĂ©couverte la tombe. CrĂ©dits Steve F-E-Cameron. Comme beaucoup dâautres vestiges anciens, ces nĂ©cropoles ont Ă©tĂ© recouvertes par des habitations modernes. Cependant il y a quelques annĂ©es, les autoritĂ©s Ă©gyptiennes ont dĂ©placĂ© les habitants des villes de Sheikh Abd el Qurna et dâEl-Khokha et fait dĂ©truire leurs maisons, permettant lâexploration des tombes sur lesquelles elles avaient Ă©tĂ© Ă©difiĂ©es. La dĂ©couverte dâune tombe inconnue Câest une Ă©quipe dâarchĂ©ologues de lâuniversitĂ© japonais de Waseda menĂ©e par Jiro Kondo qui a dĂ©couvert la tombe inconnue dâun scribe en retirant les dĂ©bris de la tombe dâUserhat, dans la partie de la nĂ©cropole se trouvant Ă El-Khokha. Userhat Ă©tait l' »intendant des appartements privĂ©s du roi » Amenhotep III, souverain de la XVIIIe dynastie Ă laquelle appartiennent Ă©galement AkhĂ©naton et ToutĂąnkhamon. Or, dans lâavant-cour de sa tombe, les archĂ©ologues ont dĂ©couvert un trou, qui conduisait Ă une tombe jusquâalors inconnue des experts. La sĂ©pulture dâun scribe royal La tombe, en forme de T, comporte des inscriptions qui nous renseignent sur son possesseur, dĂ©nommĂ© Khonsu et dĂ©crit comme un scribe trĂšs renommĂ© ». Ce personnage, qui vivait sous la XIXe dynastie, marquĂ©e par les rĂšgnes des RamsĂšs, vivait vers 1200 avant notre Ăšre. ReprĂ©sentation de Khonsu et son Ă©pouse. La tombe est richement dĂ©corĂ©e. Lâune des parois Ă lâentrĂ©e dĂ©peint quatre babouins priant le dieu RĂȘ. Dâautres images montrent Khonsu et son Ă©pouse vĂ©nĂ©rant les dieux Osiris et Isis â qui sont aussi reprĂ©sentĂ©s sur une autre paroi â ainsi que deux divinitĂ©s Ă tĂȘte de bĂ©lier, probablement Khnoum et Knoum-RĂȘ. Le plafond est Ă©galement dĂ©corĂ©, mais de figures gĂ©omĂ©triques, dont certaines ressemblent Ă des damiers. Cette dĂ©couverte, fascinante Ă plus dâun titre, rĂ©serve encore des surprises puisquâĂ lâheure actuelle la chambre intĂ©rieure est bloquĂ©e par un amas de pierres. Il est donc probable que les archĂ©ologues mettront bientĂŽt Ă jour dâautres dĂ©corations murales. Une affaire Ă suivre⊠Retour vers la page dâaccueil
SepulturePour Notable De L Egypte Antique La solution à ce puzzle est constituéÚ de 3 lettres et commence par la lettre A Les solutions pour SEPULTURE POUR NOTABLE DE L EGYPTE ANTIQUE de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle
Cet article est issu du Hors-sĂ©rie de Sciences et Avenir n°197 datĂ© avril-mai 2019. Le parcours effectuĂ© par la dĂ©pouille du pharaon ressemble peu au cheminement post mortem quâimaginaient les anciens Ăgyptiens, dĂ©crit notamment dans le Livre des morts. Ă lâissue de ce voyage fait dâĂ©preuves, de dangers, de monstres, de chausse-trapes et dâĂ©nigmes insolubles, le dĂ©funt - suprĂȘme rĂ©compense - peut renaĂźtre chaque matin grĂące au Soleil rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Et Pharaon maintenir lâordre cosmique, car il est le garant de la permanence des choses. Au fond, les Ăgyptiens nâont quâune peur que le ciel leur tombe sur la tĂȘte. Et ils rĂȘvent quâaprĂšs la mort, rien ne change dans ce monde parfait. "Ils avaient plusieurs mots pour parler du temps et de lâĂ©ternitĂ©, explique FrĂ©dĂ©ric Servajean, Ă©gyptologue, professeur Ă lâUniversitĂ© Montpellier III. Notamment djet et neheh. Souvent accolĂ©s dans les textes, ils ont Ă©tĂ© traduits par 'pour toujours et Ă jamais'. Faute de mieux. Car, en fait, ils dĂ©signent des Ă©ternitĂ©s diffĂ©rentes et complĂ©mentaires. Djet est utilisĂ© pour ce qui est immuable, la structure du monde, le ciel, la montagne, etc. Neheh, au contraire, dĂ©signe un temps cyclique, ce qui se modifie, comme le Nil avec ses crues, les Ă©toiles qui se dĂ©placent dans le ciel, la vĂ©gĂ©tation qui Ă©volue selon les saisons. Le divin, qui est djet par essence, se manifeste auprĂšs des humains Ă travers ce qui est neheh." Or, le souhait des Ăgyptiens est de devenir immuables. Dans cette quĂȘte de stabilitĂ©, Pharaon joue un rĂŽle clĂ©, incarnant la survie dâun royaume autour duquel rĂšgne le chaos le dĂ©sert et ses animaux sauvages, lâĂ©trangerâŠ. Sa mort est conçue comme un passage et son tombeau comme le lieu du cheminement magique. Les pyramides sont abandonnĂ©es par les rois au profit d'hypogĂ©es Paradoxe dĂšs lâAncien Empire, les tombes furent presque systĂ©matiquement violĂ©es. Les gĂ©nĂ©rations suivantes nâeurent de cesse de trouver un moyen dâĂ©viter les dĂ©prĂ©dations, et les pilleurs de dĂ©nicher lâentrĂ©e des sĂ©pultures⊠La vallĂ©e des Rois, prĂšs de lâactuelle Louxor, oĂč sont construites Ă partir du Nouvel Empire les derniĂšres demeures des souverains, constitue une tentative pour les en empĂȘcher. AprĂšs les troubles de la fin du Moyen Empire, deux pharaons, Kamosis dernier roi de la DeuxiĂšme PĂ©riode intermĂ©diaire et Ahmosis premier du Nouvel Empire, entreprennent de rĂ©unifier lâĂgypte. Leur rĂ©ussite marque le dĂ©but dâune pĂ©riode de stabilitĂ© prospĂšre. ThĂšbes, dâoĂč sont issus les souverains, acquiert une importance religieuse majeure. Et Amon, dieu tutĂ©laire de la citĂ©, devient de fait celui du pays tout entier, trĂšs tĂŽt associĂ© Ă RĂȘ, sous la forme dâAmon-RĂȘ. Des personnes regardent, le 20 octobre 2004, le sarcophage en bois peint dorĂ© et dĂ©corĂ© de la momie du pharaon Ahmosis. CrĂ©dits THOMAS COEX / AFP Câest Ă©galement Ă partir de cette Ă©poque que de nouvelles pratiques funĂ©raires se mettent en place. Les pyramides sont abandonnĂ©es par les rois au profit de tombes creusĂ©es hypogĂ©es dans la montagne qui se dresse de lâautre cĂŽtĂ© du fleuve. "Ce changement dâarchitecture implique-t-il une nouvelle fonction, ou est-il simplement dĂ» Ă la gĂ©ographie dâune rĂ©gion importante Ă cette pĂ©riode ? sâinterroge lâĂ©pigraphiste Philippe Martinez, ingĂ©nieur de recherche CNRS au Laboratoire dâarchĂ©ologie molĂ©culaire et structurale Sorbonne UniversitĂ©. Au temps des pyramides, les centres politiques et religieux Ă©taient situĂ©s dans le nord du pays, dans un paysage particuliĂšrement plat. Pour avoir une montagne sacrĂ©e, il fallait lâĂ©difierâŠ" Rien n'a jamais dĂ©couragĂ© les pillards A ThĂšbes, la montagne qui domine la rive gauche, et dont la forme Ă©voque celle dâune pyramide, sâimpose. Dâautant quâelle est dĂ©jĂ chargĂ©e de puissance sacrĂ©e. Ă ses pieds, Deir el-Bahari, un cirque cernĂ© de falaises, sert depuis longtemps de nĂ©cropole. Le site est liĂ© Ă Hathor, dĂ©esse de la sexualitĂ© qui accueille le mort, lui redonne naissance et lâallaite. Les pharaons de la 18e dynastie trouvent donc dans ce paysage mythique et mystique une Ă©minence naturelle qui reliera leur sĂ©pulture au divin, et des oueds arides et inhospitaliers pour - espĂšrent-ils - prĂ©venir les pillages. Ils constitueront mĂȘme un dispositif policier pour protĂ©ger cette gorge une garde royale formĂ©e de medjay, guerriers dâorigine nubienne. Cependant, lâendroit ne connaĂźtra pas que le calme et le silence espĂ©rĂ©s. Ce que lâon appelle la vallĂ©e des Rois se trouve, certes, Ă lâabri des crues du Nil. Mais cet oued a Ă©tĂ© creusĂ© par des torrents pluviaux qui, lorsquâils se rĂ©veillent, sâavĂšrent dĂ©vastateurs. Bien des tombes, Ă commencer par celles de RamsĂšs II et de ses fils, ont Ă©tĂ© comblĂ©es par la boue. Plus grave encore, aucun dispositif nâa jamais totalement dĂ©couragĂ© les pillards. Câest Amenhotep Ier 1525-1504 qui aurait inaugurĂ© la vallĂ©e des Rois. Si son tombeau nâa pas encore Ă©tĂ© identifiĂ© avec certitude, lui et sa mĂšre, AhmĂšs-Nefertari, apparaissent sur les parois de sĂ©pultures de notables ramessides, dont celles dâartisans royaux de Deir el-MĂ©dineh. Ils y sont montrĂ©s, en procession, comme les patrons de la nĂ©cropole. La premiĂšre tombe royale dont on connaisse sans doute aucun le destinataire est celle de la reine-pharaon Hatchepsout 1479-1457. Avant de sây faire enterrer, elle y installa la dĂ©pouille de son pĂšre, Thoutmosis Ier 1492-1479, la sĂ©pulture creusĂ©e pour ce dernier restant vide. Les archĂ©ologues pensent lâavoir mise au jour, sans preuve formelle. "La vallĂ©e des Rois a Ă©tĂ© occupĂ©e selon une organisation chronologique, les tombes Ă©tant disposĂ©es comme en Ă©ventail, observe Philippe Martinez. Ainsi viennent dâabord celles dâHatchepsout et de ses successeurs, Thoutmosis III, Amenhotep II, Thoutmosis IV, etc. Quand cette premiĂšre boucle est bouclĂ©e, Amenhotep III sâinstalle dans un autre lieu, la vallĂ©e de lâOuest." Amenhotep IV, futur AkhĂ©naton 1353-1337, se fait lui aussi creuser une tombe dans cette mĂȘme vallĂ©e occidentale avant de dĂ©placer la cour Ă Amarna. Quant au pharaon AĂż, il y fut Ă©galement inhumĂ©, dans un tombeau qui semble-t-il avait Ă©tĂ© prĂ©vu pour son jeune prĂ©dĂ©cesseur, Toutankhamon. Mais Horemheb, gĂ©nĂ©ral devenu pharaon, reviendra dans la vallĂ©e des Rois pour se faire amĂ©nager le plus beau des hypogĂ©es de lâoued. AkhĂ©naton, la rĂ©volution culturelle⊠à des fins personnelles. DĂ©laissant le culte dâAmon-RĂȘ, le pharon Amenothep IV fait construire Ă Karnak, sur la rive opposĂ©e Ă la vallĂ©e des Rois, un temple au dieu RĂȘ-Horakhty se manifestant dans la lumiĂšre Ă©mise par le disque solaire. Il impose ce dieu au dĂ©triment dâAmon mais aussi bientĂŽt de toutes les autres divinitĂ©s. Puis il se rebaptise AkhĂ©naton "le profitable au Disque [solaire]" et fonde, en Moyenne Ăgypte, la ville dâAkhĂ©taton la moderne Amarna. Câest lĂ quâil sera enterrĂ©, aprĂšs dix-sept ans de rĂšgne. Entre-temps, le pays aura connu une rĂ©forme religieuse, politique et sociĂ©tale dont il est difficile de mesurer lâampleur. Mais a-t-il pour autant inventĂ© un monothĂ©isme, comme lâaffirment dâaucuns ? "En rĂ©alitĂ©, les grandes cosmogonies Ă©gyptiennes parlent depuis longtemps dâun dieu dĂ©miurge unique se manifestant sous diffĂ©rentes formes, explique lâĂ©gyptologue Philippe Martinez. DĂšs lors, on ne peut exclure que les divinitĂ©s du panthĂ©on Ă©gyptien aient dĂ©jĂ Ă©tĂ© perçues comme les avatars du dieu originel." Dans ce cas, en quoi cette parenthĂšse dite amarnienne aurait-elle changĂ© la donne ? "Peu de textes subsistent de cette Ă©poque, reprend lâĂ©gyptologue. On ne sait mĂȘme pas si la croyance en Aton devient obligatoire. LorsquâAmenhotep IV-AkhĂ©naton arrive au pouvoir, lâĂ©lite se livre dĂ©jĂ Ă des spĂ©culations religieuses. DĂšs le rĂšgne de Thoutmosis III, une piĂ©tĂ© personnelle sâĂ©tait dĂ©veloppĂ©e. Des hymnes reproduits sur les parois de certaines chapelles funĂ©raires de la vallĂ©e des Nobles montrent que ce nâĂ©tait plus le roi qui priait pour le dĂ©funt, mais ce dernier qui sâadressait directement aux dieux solaires, RĂȘ-Horakhty et Amon-RĂȘ." Perçu sans doute comme un retour aux sources, ce nouveau paradigme religieux serait alors apparu comme une façon, pour AkhĂ©naton, de reprendre la main. Non seulement en soulignant avec force le rĂŽle central dâun dieu dĂ©miurge, mais en affirmant son pouvoir, celui dâun pharaon divinisĂ© de son vivant. "Plus quâĂ lâĂ©mergence dâune idĂ©e rĂ©volutionnaire, on assiste en rĂ©alitĂ© Ă une forme de rĂ©action, prĂ©cise le chercheur. Un retour Ă lâĂ©poque glorieuse des 5e et 6e dynasties, quand le roi Ă©tait le seul interlocuteur du divin." Le modĂšle proposĂ© nâest plus celui dâune Ă©ternitĂ© lointaine, souterraine, mais dâune immortalitĂ© qui sâaffirme dans le monde prĂ©sent. Ainsi, Ă Amarna, point de textes mystiques aux parois des sĂ©pultures, mais des scĂšnes montrant le dĂ©funt en contact avec la famille royale, dont dĂ©pend lâĂ©ternitĂ©. Quant Ă lâarchitecture des hypogĂ©es, qui comportait jusquâalors des angles, lâenfilade linĂ©aire des couloirs et des salles devient la norme, comme pour faciliter la sortie du Soleil une fois rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Les pharaons suivants sâempresseront de rĂ©habiliter Amon-RĂȘ, mais les tombes royales conserveront cette disposition linĂ©aire. Et les pharaons entretiendront le mythe bien terrestre de leur osmose avec la divinitĂ©. Ă partir de la 19e dynastie, les souverains choisissent Ă nouveau la vallĂ©e principale pour faire bĂątir leurs tombes, dans les espaces laissĂ©s libres entre les sĂ©pultures des pharaons de la dynastie prĂ©cĂ©dente. Les archĂ©ologues en ont mis au jour soixante-trois, dont vingt-quatre identifiĂ©es comme royales. La vallĂ©e des Rois contient en effet toute une sĂ©rie de tombes privĂ©es appartenant Ă des membres de la famille royale et quelques proches triĂ©s sur le volet. LâaprĂšs-AkhĂ©naton marque non seulement un retour dans la vallĂ©e des Rois, mais Ă©galement un changement dans la maniĂšre de construire les hypogĂ©es. Auparavant, ils consistaient en une succession de corridors et dâescaliers dont lâaxe changeait Ă une ou deux reprises. "Comme si lâensemble contournait la demeure dâOsiris, le dieu souverain de lâau-delĂ , avance Philippe Martinez. LâhypogĂ©e, dans sa descente vers le monde souterrain, cherchait Ă atteindre la 'salle cachĂ©e' dĂ©crite dans le texte de lâAm-douat. Tout au bout se trouvait la chambre funĂ©raire oĂč Ă©tait dĂ©posĂ© le sarcophage. Soutenue par des piliers qui tiennent le ciel, cette salle Ă©tait vue comme un petit cosmos." AkhĂ©naton inaugure Ă Amarna une structure linĂ©aire que conservera, dans la vallĂ©e des Rois, lâĂ©poque ramesside. Si certaines tombes dessinent encore des angles, ce nâest que pour Ă©viter un gros bloc de silex, comme on peut le voir dans celle de RamsĂšs IV. Autre nouveautĂ© du Nouvel Empire le temple funĂ©raire se transforme. Cet espace conçu pour rendre un culte dâoffrandes au mort cĂŽtoyait jusquâalors la tombe royale. La vallĂ©e des Rois et son encaissement sĂ©curitaire ne se prĂȘtent guĂšre Ă ces dĂ©ploiements architecturaux. Les souverains se font donc Ă©riger un bĂątiment cultuel Ă lâĂ©cart, sur la ligne sĂ©parant lâariditĂ© funĂšbre de la montagne dĂ©sertique de la fĂ©conditĂ© vivante des terres cultivĂ©es. Si les caveaux plongent vers lâau-delĂ , ces complexes religieux immenses sont, eux, des lieux oĂč lâon cĂ©lĂšbre lâĂ©nergie divine qui anime la royautĂ©. Cadre de fĂȘtes, ils prennent le nom de "chĂąteaux de millions dâannĂ©es". Une chrysalide magique enveloppant le roi en cours de mĂ©tamorphose Celui de RamsĂšs II, le Ramesseum, couvre dix hectares sur la rive ouest du Nil. Il est lâun des mieux conservĂ©s parmi la quinzaine que lâon a mis au jour. MalgrĂ© la fragilitĂ© de ce matĂ©riau, il garde de nombreuses traces des parties construites en brique oĂč se dĂ©ploie lâactivitĂ© quotidienne des prĂȘtres, quâils soient hauts dignitaires ayant la responsabilitĂ© de lire les textes sacrĂ©s ou simples gardiens de chĂšvres. Au centre subsistent aussi des vestiges de lâespace cultuel, bĂąti en pierre pour ceux qui vivront au-delĂ du temps terrestre les dieux, le roi divinisĂ© et les morts transfigurĂ©s. Une photo aĂ©rienne prise depuis une montgolfiĂšre le 10 septembre 2017 montre le temple Ramesseum. CrĂ©dits KHALED DESOUKI / AFP Car le chĂąteau de millions dâannĂ©es est surtout le théùtre dâune Ă©popĂ©e mystique la transformation du roi en ĂȘtre divinisĂ©. Toute lâarchitecture est au service de cette mĂ©tamorphose, comme en tĂ©moigne encore le Ramesseum. Dâabord, une esplanade ouverte sur la vallĂ©e. LĂ , Pharaon reçoit les hommes les plus mĂ©ritants pour les rĂ©compenser de leur fidĂ©litĂ© et leur permettre dâĂȘtre les tĂ©moins privilĂ©giĂ©s de sa magnificence. Ensuite vient la cour solaire oĂč le roi, accompagnĂ© des seuls hauts membres du clergĂ©, nâest dĂ©jĂ plus tout Ă fait un simple humain câest lĂ que sont Ă©rigĂ©s les "colosses osiriaques", selon les termes employĂ©s par le savant français du 19e siĂšcle Jean-François Champollion pour dĂ©crire ces statues gĂ©antes qui montrent un personnage comme momifiĂ©. Les chercheurs pensent que ce bandelettage ne reprĂ©sente pas un mort, mais une chrysalide magique qui enveloppe le roi en cours de mĂ©tamorphose. AprĂšs la cour solaire sâouvre la salle hypostyle, lieu oĂč celui-ci va devenir une des manifestations dâAmon. Comme tout temple, le chĂąteau de millions dâannĂ©es est construit sur une Ă©minence. Plus on progresse, plus on monte, passant une sĂ©rie de seuils. Les plafonds, eux, sâabaissent. La derniĂšre piĂšce au Ramesseum, elle a disparu, oĂč se trouve lâimage du dieu-pharaon, sâorganise autour dâune petite chapelle monolithe, le naos. Ces temples gigantesques abritaient en rĂ©alitĂ© une statue dâune cinquantaine de centimĂštres Ă peine ! Pour autant, ces "chĂąteaux" nâĂ©taient pas destinĂ©s Ă durer des millions dâannĂ©es. Objets terrestres, ils Ă©taient soumis Ă lâĂ©ternitĂ© cyclique, et donc sujets Ă transformations. Ă ce titre, celui dâAmenhotep III est frappant. Il a Ă©tĂ© construit en zone inondable et en grande partie en brique, matĂ©riau sensible Ă lâhumiditĂ©. Ce nâĂ©tait pas une erreur chaque annĂ©e, la crue y pĂ©nĂ©trait, symbolisant lâidĂ©e dâune relation avec le chaos initial, de la dĂ©crĂ©pitude naturelle des choses et dâune renaissance. En outre, les parties en pierre ont Ă©tĂ©, par endroits, dĂ©montĂ©es un siĂšcle aprĂšs leur Ă©dification et les matĂ©riaux, rĂ©utilisĂ©s. MystĂ©rieuses disparitions dans la vallĂ©e des Reines. Une centaine de tombes vides. Pas lâombre dâune momie. VoilĂ lâĂ©trange singularitĂ© de la vallĂ©e des Reines, ce dĂ©filĂ© de la montagne thĂ©baine destinĂ© Ă accueillir, Ă lâĂ©poque ramesside, les dĂ©pouilles des Ă©pouses royales, princesses et princes. Seuls deux fragments de genou y ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s, dans la sĂ©pulture de NĂ©fertari, Ă©pouse de RamsĂšs II. Pour expliquer cette anomalie, deux hypothĂšses sâopposent. "Toutes ces tombes ont Ă©tĂ© pillĂ©es, puis presque toutes rĂ©occupĂ©es dĂšs la TroisiĂšme PĂ©riode intermĂ©diaire et Ă lâĂ©poque romaine, avance Guy Lecuyot, chercheur associĂ© au laboratoire dâarchĂ©ologie de lâĂcole normale supĂ©rieure. Les restes de NĂ©fertari montrent que sa momie a Ă©tĂ© malmenĂ©e. Les autres ont dĂ» connaĂźtre le mĂȘme sort." Christian Leblanc, responsable de la Mission archĂ©ologique française de ThĂšbes-Ouest, garde, lui, espoir. "Des commissions dâenquĂȘte ont Ă©tĂ© mises en place aprĂšs les profanations Ă la 21e dynastie, raconte-t-il. Les prĂȘtres dâAmon ont sorti et restaurĂ© les momies abĂźmĂ©es des nĂ©cropoles thĂ©baines, les ont soigneusement rĂ©emmaillotĂ©es, remises dans des linceuls, marquĂ©es et replacĂ©es dans de nouveaux cercueils." Les prĂȘtres ont ensuite dissimulĂ© les royales dĂ©pouilles dans des diffĂ©rentes cachettes. "Celle de Deir el-Bahari, retrouvĂ©e en 1871, abritait une quarantaine de rois et quelques reines, poursuit lâarchĂ©ologue. La deuxiĂšme, une annexe de la tombe dâAmenhotep II, dans la vallĂ©e des Rois, renfermait prĂšs dâune douzaine de momies. Mais les informations des prĂȘtres dâAmon indiquent quâaucune ne provient de la vallĂ©e des Reines !" La momie de NĂ©fertari, dont la tombe fut lâune des rares Ă nâavoir jamais Ă©tĂ© rĂ©utilisĂ©e, aurait Ă©tĂ© placĂ©e dans une troisiĂšme cachette⊠qui reste Ă dĂ©couvrir. Lâabandon dâun temple est inĂ©luctable. Quelques dĂ©cennies aprĂšs la mort du pharaon, on considĂšre progressivement quâil ne remplit plus sa fonction originelle. Les prĂȘtres sâen dĂ©tournent et les domaines quâil possĂšde sont rĂ©cupĂ©rĂ©s au profit du projet dâun successeur. Quand il nây a plus de ressources pour entretenir le culte, le bĂątiment est dĂ©laissĂ©. Un peu plus loin, un autre chĂąteau de millions dâannĂ©es resplendit Ă son tour⊠Rares sont les temples qui ont Ă©tĂ© achevĂ©s. Parfois parce quâune fin de rĂšgne prĂ©maturĂ©e oblige Ă rĂ©orienter les ressources vers un nouveau chantier. Le plus souvent, pour une raison symbolique "Parce quâune chose achevĂ©e sort de lâĂ©ternitĂ© cyclique, de la possibilitĂ© de vivre un lendemain", explique Philippe Martinez. Impensable ! Une centaine dâannĂ©es aprĂšs la mort de RamsĂšs II, le Ramesseum sâest ainsi endormi peu Ă peu. Deux siĂšcles plus tard, dans les cuisines comme Ă lâintĂ©rieur du temple, on installera des chapelles de culte et des tombeaux. Cette fois, ce sont des membres de la famille royale, mais aussi des subalternes, qui sây feront enterrer. "On pensait quâĂ cet endroit, la relation directe avec la divinitĂ© Ă©tait encore possible", rĂ©sume Philippe Martinez. Et que les morts qui y reposaient pourraient se trouver en contact avec elle. Pour lâĂ©ternitĂ©. Par Henri MorelDĂ©finition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire. Français[modifier le wikicode] Ătymologie[modifier le wikicode] SiĂšcle Ă prĂ©ciser De lâarabe Ù ÙŰ”ÙŰ·ÙŰšÙŰ©, misTabat banc de pierre ». Nom commun [modifier le wikicode] Singulier Pluriel mastaba mastabas \ mastaba \ masculin Ăgyptologie, FunĂ©raire Construction funĂ©raire rectangulaire utilisĂ©e dans l'Ăgypte antique comme sĂ©pulture pour les pharaons, les nobles ou les notables. Cependant, des rĂ©cipients en albĂątre trouvĂ©s dans un mastaba voisin mentionnent le nom du Roi Khaba 2603-2599 et on a retrouvĂ© sur des blocs de calcaire et de granit, beaucoup d'inscriptions NebkarĂȘ, Seigneur des Deux Terres», mais sans que le nom soit dans un cartouche NebkarĂȘ serait un des noms de Khaba. â Dalia Hamam, La pyramide de Khaba, 21 janvier 2021 La chapelle du mastaba du noble AkhethĂ©tep, dont les ruines sont encore visibles sur le plateau de Saqqarah est reconstituĂ© au musĂ©e du Louvre. Traductions[modifier le wikicode] Anglais mastaba en Polonais mastaba pl fĂ©minin Russe ĐŒĐ°ŃŃаба ru Prononciation[modifier le wikicode] France Saint-Maurice-de-Beynost Ă©couter mastaba [Prononciation ?] » France Toulouse Ă©couter mastaba [Prononciation ?] » Voir aussi[modifier le wikicode] mastaba sur lâencyclopĂ©die WikipĂ©dia Anglais[modifier le wikicode] Ătymologie[modifier le wikicode] SiĂšcle Ă prĂ©ciser De lâarabe Ù ÙŰ”ÙŰ·ÙŰšÙŰ©, misTabat banc de pierre ». Nom commun [modifier le wikicode] Singulier Pluriel mastaba\ËmĂŠstÉbÉ\ mastabas\ËmĂŠstÉbÉz\ mastaba \ËmĂŠstÉbÉ\ AntiquitĂ© Mastaba. Voir aussi[modifier le wikicode] mastaba sur lâencyclopĂ©die WikipĂ©dia en anglais Italien[modifier le wikicode] Cette entrĂ©e est considĂ©rĂ©e comme une Ă©bauche Ă complĂ©ter en italien. Si vous possĂ©dez quelques connaissances sur le sujet, vous pouvez les partager en modifiant dĂšs Ă prĂ©sent cette page en cliquant sur le lien modifier le wikicode ». Ătymologie[modifier le wikicode] Ătymologie manquante ou incomplĂšte. Si vous la connaissez, vous pouvez lâajouter en cliquant ici. Nom commun [modifier le wikicode] Singulier Pluriel mastaba\Prononciation ?\ mastabe\Prononciation ?\ mastaba \Prononciation ?\ fĂ©minin AntiquitĂ© Mastaba. Voir aussi[modifier le wikicode] mastaba sur lâencyclopĂ©die WikipĂ©dia en italien
lLbaBd4.